03/07/23

Newsletter – Mai 2023

  • Durée de lecture: 4 minutes
  • Auteur : Jean-Baptiste Heude

Voici déjà cinq mois que le nouveau mandat est en place. A travers des projets comme le partenariat avec N7Consulting, nos membres sont affairés à développer la structure. Un autre projet d’envergure aura lieu le 3 juin au sein de notre école, AgroParisTech, sur le plateau de Saclay. 
ASE y organise la 2ème édition de la COP RSE, un évènement regroupant 20 Juniors-Entreprises autour de formations durant une journée. Celle-ci se clôturera par la signature d’une charte RSE par chaque junior. 

Enquête sur l’adaptation au changement climatique

Une agence publique œuvrant pour la gestion de l’eau a contacté ASE afin de présenter une stratégie d’adaptation au changement climatique. L’étude consistait à recueillir les avis d’une diversité de jeunes situés dans la région concernée et provenant de tous secteurs (associations, différents corps de métiers…) concernant la stratégie proposée.
Après quoi une analyse des avis a été effectuée ainsi qu’une synthèse sous la forme de deux rapports.

Étude bibliographique et sourcing 

ASE a réalisé une étude pour une entreprise spécialisée dans les domaines de la nutrition et des arômes. Cette dernière s’intéressait à l’activité antioxydante de cocktails de peptides présents dans divers aliments et boissons fermentées. Les étudiants ont fait une étude bibliographique sur cette activité et les processus de libération par fermentation ou hydrolyse enzymatique. Ils ont aussi rendu un sourcing de matières premières riches en protéines, et d’enzymes utilisables pour l’hydrolyse.

Étude de marché co-produit

ASE à réalisé une étude pour une plateforme B2B d’économie circulaire entre producteurs, transformateurs et industriels. Celle-ci cherche à promouvoir le recyclage de matières premières et de coproduits alimentaires et à limiter le gaspillage alimentaire. 
Les étudiants ont réalisé une étude de marché pour rendre compte des possibilités de valorisation des coproduits alimentaires. Ils ont en même temps appréhendé les contraintes législatives et sanitaires vis-à-vis de cette valorisation. Tout cela ayant pour but de permettre à la plateforme d’étendre son activité à de nouveaux secteurs alimentaires.

Promotion du biochar

Une entreprise qui produit et commercialise du biochar a fait appel à ASE afin de promouvoir son produit auprès des agriculteurs en tant qu’amendement du sol. La volonté s’inscrit dans une démarche visant à faire évoluer les pratiques agricoles et de lutter contre le réchauffement climatique. 
Les étudiants ont déterminé quantitativement et qualitativement l’effet du produit sur la production agricole des cultures. 
Il a aussi fallu soutenir la démarche du client et proposer des alternatives propres et durables aux intrants chimiques conventionnels, lui permettant ainsi d’étendre son marché aux producteurs agricoles.

Conclusion

La transition de notre école et donc de la Junior-Entreprise vers le plateau de Saclay crée un nombre d’opportunités sans précédent. ASE jouit de la proximité avec les autres Grandes Écoles pour organiser des évènements et signer des partenariats tel le partenariat Juniors-Entreprises du Plateau de Saclay. Tout cela est très prometteur pour notre structure.

21/12/20

Viticulture et changement climatique : inventaire et évolutions

  • Temps de lecture estimé : 5 minutes
  • Auteurs : Anne de Lignières & Clara Bolac

A l’heure où le changement climatique ne fait plus matière à débattre mais semble être imprimé dans l’esprit de tous, le monde doit commencer à s’adapter aux modifications qu’il connaît. Des animaux migrent, des espèces s’en trouvent menacées tandis que notre agriculture elle aussi va devoir évoluer. Le premier type de culture impacté en France est par ailleurs la viticulture, qui est très sensible au climat. Nombreux sont ceux qui ont pu remarquer d’ailleurs l’avancement des dates de vendanges.

Changement climatique : comment affecte-t-il la vigne ?

La viticulture est l’une des cultures les plus sensibles aux variations climatiques. En effet, son potentiel viticole et œnologique est grandement déterminé par le climat de la région. C’est d’ailleurs pour cela que de nombreux vins se protègent à l’aide des appellations AOC (Appellation d’Origine Contrôlée), AOP (Appellation d’Origine Protégée) qui elle s’étend au niveau européen ou encore l’IGP (Indication Géographique Protégée). Ces trois gages de qualités dépendent entre autres d’un critère géographique bien précis qui assure la présence d’un certain climat, responsable des qualités gustatives du vin. 

L’accélération soudaine du réchauffement climatique peut se voir au travers de nombreux chiffres. Par exemple, sur la période 1961-1990, le réchauffement était de +0,27°C par décennie contre +0,35°C sur la période 1990-2010. D’un autre côté, la pluviométrie annuelle diminue sur le long terme, ce qui se traduit par une diminution des intempéries. Combinée avec la hausse des températures, les plantes subissent une évapotranspiration plus importante (augmentation de 20 millimètres par décennie) les rendant plus sensibles à la sécheresse. Enfin, tous ces changements étant irréversibles, et les prédictions étant difficiles à établir, l’adaptation de la viticulture au climat s’en trouve d’autant plus compliquée.

C’est pour cela que le changement climatique inquiète tout particulièrement les viticulteurs. Dans les changements actuellement visibles, on note une modification des stades phénologiques de la vigne (c’est-à-dire les dates remarquables telles que les vendanges ou encore les durées de différents stades). La composition même du raisin s’en trouve également altérée. Que ce soit le degré d’alcool ou encore des profils sensoriels, les caractéristiques de certains cépages changent et cela est majoritairement dû au changement climatique d’après une étude de Cook et Wolkovich 2016 [1].

black round fruits on green grass field during daytime

Si on prend l’exemple plus précis de Montlouis-sur-Loire [2], l’accélération du réchauffement climatique se traduit par de nombreux changements. Cela augmente le nombre de jours durant lesquels la température est telle qu’elle provoque le grillage des grains. De plus, cela favorise une fermentation non désirée en automne. Et enfin ceci conduit à l’augmentation des jours à forte évapotranspiration menant à un stress hydrique de la vigne supérieur.

D’un autre côté, on observe une diminution des jours de gel, essentiels à la réalisation de la dormance entraînant la floraison. Ainsi qu’une perturbation des cycles de croissance de certains parasites de la vigne.

 La transition agroécologique de la vigne: des programmes pour initier cette transition

Actuellement, l’agroécologie se développe dans le secteur viticole pour tenter d’atténuer les effets du changement climatique sur la vigne.. “L’agroécologie est une façon de concevoir des systèmes de production qui s’appuient sur les fonctionnalités offertes par les écosystèmes.” (définition du ministère de l’agriculture et de l’alimentation,  [3]). Elle développe les potentialités des écosystèmes pour limiter les pressions sur l’environnement et préserver les ressources naturelles.

Différents programmes sont mis en place afin d’aider les viticulteurs dans cette transition. En Nouvelle-Aquitaine, le projet VitiREV a pour objectif principal de réduire l’utilisation de pesticides en viticulture [4].  Le lauréat du grand plan d’investissement “Territoires d’innovation” de l’Etat [5] va recevoir une importante participation financière de l’Etat de 73,6 millions d’euros qui va être débloquée sur 10 ans, permettant de garantir la pérennité de ce projet. Un des objectifs est d’accompagner et de soutenir les viticulteurs et les professionnels de la vigne dans leur transition vers de nouvelles pratiques. Le challenge de la protection des sols et celui du développement de la biodiversité sont au cœur du programme. Le projet a aussi pour but d’inciter un dialogue entre les différentes parties prenantes intervenant dans le secteur: viticulteurs, citoyens, associations, pouvoirs publics… Enfin, par ce programme, la région Nouvelle-Aquitaine espère devenir l’ambassadeur de l’agroécologie française. Au travers de la viticulture, la région aimerait inciter les autres domaines agricoles à entamer leur transition.

En Occitanie, le groupe opérationnel GASCOGN’INNOV s’est mis en place grâce à un partenariat européen pour l’innovation. Constitué d’une quinzaine de viticulteurs, de biologistes du sol, d’agronomes et de conseillers, ce groupe agit sur le terrain pour mettre en place des indicateurs innovants permettant de comprendre le fonctionnement biologique des sols et d’évaluer la biodiversité. Ce travail de recherche vise également à trouver des méthodes “pour intégrer les informations issues de ces indicateurs dans le pilotage des systèmes de culture.” D’ici deux ans, les résultats de ces travaux de recherches seront diffusés et peut-être transposés à l’ensemble du domaine viticole français voire européen. GASCOGN’INNOV se veut en effet acteur de la transition notamment dans le champ de la viticulture [6].

Finalement, l’Institut français de la vigne et du vin (IFV) a publié, en 2017, un Guide de l’agroécologie en viticulture pour informer les différents publics sur le [7]. La vigne française commence donc sa transition par l’information et la sensibilisation auprès des différents acteurs. A terme, cela devrait permettre une réduction de l’usage de pesticides et une meilleure intégration de la vigne dans son écosystème. 

La viticulture biologique, un moyen d’atténuer les effets du changement climatique

Avec la prise de conscience qu’a eu la société sur le changement climatique, l’agriculture biologique s’est intensément développée ces dernières années. Avec ces 9% des vignes cultivées en agriculture biologique, la France est le 3ème producteur mondial de vin bio [8]. La viticulture biologique se caractérise principalement par une diminution de l’utilisation de produits chimiques et une préservation du terroir, assurant la pérennité des vignobles. Ainsi, ce mode de viticulture permet d’atténuer les effets du changement climatique en développant de nouvelles pratiques, plus respectueuses de l’environnement [9].

Cependant, selon un article publié le 27 janvier dernier dans PNAS (Proceedings of the National Academy of Sciences), la France perdrait 24 à 56% de sa surface viticole avec un réchauffement de +2°C [9], surface dépendant de pratiques viticoles. 

Finalement, bien que les vignes se soient sans cesse adaptées aux variations climatiques à travers les siècles, le changement climatique d’aujourd’hui et des prochaines décennies risque de modifier profondément la viticulture française et mondiale. C’est pourquoi, des projets naissent dans l’optique de repenser cette filière et d’accompagner les viticulteurs dans leur transition vers un vignoble plus durable. Le développement de la viticulture biologique  en est un exemple. Chez AgroParisTech Service Etudes, nous pouvons vous aider à réaliser des études, pour vous accompagner dans cette transition de la vigne et plus largement dans le domaine de la viticulture ou encore de l’agroécologie. Nous sommes à votre disposition pour tout échange, et toute notre équipe est en mesure de vous aider à faire grandir vos projets. N’hésitez pas à nous contacter, nous serons ravis de discuter avec vous !

17/10/20

Les nouvelles habitudes alimentaires

  • Temps de lecture estimé : 4 minutes
  • Auteurs : Clément Dô, Elisa Polegato, Pablo Rivera Silva

Depuis quelques années le climat occupe une place de plus en plus importante dans le débat public et les dernières élections municipales en font la preuve. C’est en 2018 que le GIEC publie son sixième rapport d’évaluation [1] et lance une alerte au monde demandant un effort dans la lutte contre le changement climatique afin de limiter l’augmentation de la température à “seulement 1.5°C” pour 2050. Cette alerte est adressée aux chefs d’État, conseils d’administration des entreprises, mais aussi aux particuliers. Dans une perspective d’adaptation, le GIEC propose de changer les habitudes alimentaires en “réduisant la consommation de viande et de produits laitiers et en achetant des produits locaux et saisonniers”.  Les habitudes de consommation de la population ne sont plus les mêmes que celles des générations précédentes. Le marché de l’alimentation des prochaines années se verra de plus en plus transformé en raison d’une prise de conscience de l’impact de nos habitudes alimentaires sur le climat, la pollution des sols ou sur notre santé et depuis les années 1990, la 5ème transition alimentaire a débuté et la transition est en cours. Elle s’oriente vers plus de durabilité  dans notre alimentation et nos systèmes alimentaires durables, et vise à implanter une autonomie alimentaire.

L’agriculture biologique un gage de qualité pour les consommateurs

Selon un rapport de l’Agence Bio [2] à propos de la consommation et la perception des produits issus d’agriculture biologique en France, en 2020, les Français ont tendance à augmenter leur consommation de produits issus d’Agriculture Biologique (AB). En effet, 71 % des Français assurent consommer au moins une fois par mois des produits issus de l’agriculture biologique et 14% des Français assurent en consommer tous les jours.  Ce mouvement se ressent particulièrement chez les moins de 35 ans qui ont majoritairement intégré l’agriculture biologique dans leurs repas. En effet, 78% des 25-34 ans et 72% des 18-24 ans consomment régulièrement des produits de l’AB.  La gestion du temps et du budget des consommateurs change également puisque leur consommation se stabilise. A cela,  ajoutons que pendant les périodes de confinement une plus grande partie du temps a été consacrée à la préparation de repas à domicile. Ceci atteste bien d’une remise en question des habitudes de consommations en cherchant un compromis entre la qualité et la quantité. Les changements sont donc à la fois bien perceptibles et sont en accord avec la croissance de l’Agriculture Biologique en France qui rappelons nous était faible il y a 20 ans. Aujourd’hui, de plus en plus d’agriculteurs convertissent leurs parcelles selon les conditions de l’Agriculture Biologique créant  ainsi de plus en plus d’emplois. 

Cette augmentation de la demande pose quelques problèmes au niveau de l’offre puisque la production de produits issus de l’agriculture biologique n’est pas uniforme :  elle varie en fonction des types de produits.  Par conséquent, en 2016, la France a ainsi importé près de 29% des produits bio consommés [3]. Parmi ces produits importés, une moitié est issue de pays membres de l’Union Européenne et l’autre moitié est issue de pays tiers. Quant aux produits exotiques (bananes, mangues, cacao, café…) ou méditerranéens (olives, agrumes,…), ils constituent 43 % des importations en France. Il est donc raisonnable de se poser la question suivante : y a-t-il un marché en local pour les producteurs français ?

Une consommation plus locale…et moins riche en viande !

Outre l’agriculture biologique comme pratique pour lutter contre les défis environnementaux, on observe de plus en plus un volonté de consommer local. Selon le dernier sondage réalisé par IPSOS en 2019 [4], 77% des consommateurs affirment acheter des produits  provenant de producteurs locaux et parmi eux 86 % de seniors et 71 % de jeunes. Cette tendance devrait se poursuivre puisque dans l’opinion des Français , dans 79% des cas, l’origine géographique du produit est jugée primordiale, signe que le commerce de proximité est une habitude de plus en plus ancrée dans les pratiques. Accentuer le budget et les dépenses pour cette économie circulaire et locale prend alors tout son sens. Cette tendance à la consommation locale s’accompagne depuis 2012, d’une stabilisation de la consommation de viande par habitant autour de 85 kg/habitant/an [5]. Mais si on le regarde encore plus loin, depuis 1998, elle a diminué de 9%. Aujourd’hui les Français ont une consommation de viande équivalente à celle des années 70. Probablement qu’avec l’augmentation de l’offre des nouvelles alternatives à la viande comme la spiruline ou les légumineuses, la consommation de viande continuera à diminuer pendant les prochaines années.    

Afin de palier le manque à venir liés aux produits alimentaires que nous consommons actuellement, il semble nécessaire de trouver de nouvelles alternatives, en particulier végétales. Tout d’abord, nous pouvons nous intéresser à des légumineuses, comme par exemple les lentilles, qui sont une très bonne source de fer, et qui peuvent, en partie, remplacer la consommation de viande sur certains repas. Depuis quelques années, c’est de tous nouveaux types de légumineuses qui font surface, tels que le soja, qui est très riche en protéines végétales. Il contient 8 des acides aminés essentiels pour l’Homme, et est une très bonne source de protéines. Selon l’Université de Harvard, une étude a prouvé en août 2016, qu’augmenter sa consommation de protéines végétales ne serait-ce que de 3 % diminuerait de 12 % le risque de décès liés aux maladies cardiovasculaires. Ce nouveau mode de consommation n’est donc pas seulement favorable à l’environnement, mais également à notre santé. Enfin, on peut également trouver un tout nouveau type d’aliment qui présente de nombreux avantages, et qui tend à se développer de plus en plus : les aliments à base de spiruline. Cette microalgue, en réalité utilisée depuis de nombreuses années, car les Aztèques la cultivaient déjà, contient une source complète de protéines, de vitamines, de minéraux et de phytonutriments. Elle possède aussi des propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes. A Paris, la ferme urbaine Algorapolis produit de la spiruline fraîche, et suit une politique responsable. En effet, la spiruline est livrée toute l’année à vélo dans un rayon de 20 km, et leur pâte de spiruline fraîche n’a subi aucune transformation. Cette startup, soucieuse de l’environnement, a une culture de très faible consommation énergétique, et poursuit une logique zéro déchet grâce à une production en circuit fermé. Pour ce genre de sources végétales, il est important de se demander si cette consommation peut s’étendre à grande échelle et tendre vers une généralisation, ou si ce marché est seulement un marché de niches.

Nous pouvons également nous intéresser à de nouveaux types de protéines animales, très peu développées aujourd’hui. On peut notamment penser à la consommation d’insectes, pratique relativement courante dans certains pays du monde. Cette consommation peut aussi bien être destinée aux animaux. On peut notamment penser à la pisciculture et farines d’insectes ou encore la pet food, développée en France par la start up Tomojo, qui réalise des croquettes pour chien et pour chat, à base d’insectes. Elle peut également s’orienter vers les Hommes, avec des insectes sous forme de steaks, de chips, et bien d’autres. Bien que la plupart des consommateurs soient réticents à ce nouveau mode alimentaire, il présente de nombreux avantages, et pourrait répondre aux enjeux du développement durable. Le faible impact écologique, la qualité nutritionnelle et les espaces de productions réduits sont les principaux arguments mis en avant par les producteurs, tels que la start up Cycle Farm, qui possède un site de production en Afrique, et qui visent à long terme l’implantation de cette filière sur le marché mondial et non seulement européen. Cependant, de nombreux progrès sont à faire, car ni la législation, ni l’industrialisation ne sont prêts à implanter totalement ce nouveau mode alimentaire. Le modèle agro industriel actuel a une faible résilience avec une forte vulnérabilité face aux risques sanitaires, économiques, environnementaux et sociaux, qui freinent ce développement.

À l’heure où cette transition agroalimentaire est un enjeu primordial et où l’implantation de nouveaux marchés est en plein essor, la création de startups spécialisées dans la  production ou commercialisation de ces nouveaux modes alimentaires peut être une réelle carte à jouer. Cela nécessite cependant un travail en amont sur le site de production, l’accueil des produits sur le marché ou encore la prévision de la commercialisation des produits. Afin de se lancer au mieux dans ce projet, il peut être intéressant de réaliser des études de marché ou de faisabilité des aliments et des produits souhaités. Chez AgroParisTech Service Etudes, nous sommes en mesure de vous aider à faire grandir vos projets, n’hésitez-pas à nous contacter, nous serons ravis d’échanger avec vous !

Bibliographie : 

[1] : IPCC, 2018: Global Warming of 1.5°C. An IPCC Special Report on the impacts of global warming of 1.5°C above pre-industrial levels and related global greenhouse gas emission pathways, in the context of strengthening the global response to the threat of climate change, sustainable development, and efforts to eradicate poverty [Masson-Delmotte, V., P. Zhai, H.-O. Pörtner, D. Roberts, J. Skea, P.R. Shukla, A. Pirani, W. Moufouma-Okia, C. Péan, R. Pidcock, S. Connors, J.B.R. Matthews, Y. Chen, X. Zhou, M.I. Gomis, E. Lonnoy, T. Maycock, M. Tignor, and T. Waterfield (eds.)]. In Press,p362.
[2] AGENCE BIO – baromètre de consommation et de perception des produits biologiques en France – Edition 2020
[3] Agence BIO/AND-I 2017 
[4] Ipsos – Les Français et la consommation en circuit local – Leclerc – Octobre 2019
[5]  FranceAgriMer – La consommation de produits carnés en 2018 , ÉDITION octobre 2019.